Qui sommes-nous ?

S.R.P.A. Veeweyde

La Société Royale Protectrice des Animaux Veeweyde est une société de protection animale. Nous hébergeons près d’un millier d’animaux répartis dans nos quatre centres d’accueils à Bruxelles (Anderlecht), Tournai, Turnhout et Coutisse : des chiens, des chats, des chevaux, des ânes, des chèvres, des canards, des oies, des poules, des cobayes, des hamsters, des lapins… Tous ont été abandonnés, trouvés, certains maltraités… et emmenés dans nos refuges pour y être soignés et y attendre une nouvelle famille.

Les refuges situés à Anderlecht, Tournai et Turnhout hébergent des chats et des chiens abandonnés. Nous accueillons en moyenne près de 300 chiens et chats par mois, sans oublier lapins, cobayes, furets et hamsters, eux aussi victimes d’abandons. Nous prenons soin d’eux et nous efforçons de leur trouver des familles pour les adopter.

Le Refuge du Marais, à Coutisse, accueille les chevaux en détresse, ainsi que divers animaux de ferme. Nous n’hébergeons pas moins de 132 vieux chevaux sauvés de l’abattoir. Ils vivent une retraite paisible dans nos écuries et ne sont donc pas adoptables.
Mais nous sommes toujours à la recherche de parrains et de marraines pour nous aider à les soigner au quotidien.

Une moyenne journalière de 1.000 pensionnaires exige de grandes quantités de nourriture, sans compter l’entretien des niches, des cages, des écuries, des soins vétérinaires…  Veeweyde n’est subventionnée par aucun pouvoir public. Nous subsistons grâce aux cotisations de nos membres et à leurs dons permanents, leurs legs et leurs donations.

Notre histoire

Veeweyde est aujourd’hui l’une des plus importantes et plus anciennes sociétés de protection animale de Belgique : la Société Contre la Cruauté envers les Animaux – son nom d’origine – a été fondée en 1908 par Jules Ruhl. C’est par amour pour les animaux que ce dernier, encore tout jeune docteur en sciences naturelles, a fait bâtir, avec ses fonds propres, des refuges pour les animaux en détresse à Verviers, sa ville natale, mais aussi à Liège, Namur, Dinant, Charleroi, Mons, La Louvière, Ostende, Louvain et encore à Bruxelles, où l’asile-refuge de la rue de Veeweyde à Anderlecht était bien connu du public bruxellois : un service d’accueil y fonctionnait sans interruption depuis son ouverture ! La dénomination « Veeweyde » trouve d’ailleurs son origine dans ce lieu-dit, vraisemblablement l’ancien pré commun de ce « petit village de métayers » qu’était Anderlecht à l’époque. Très vite, la Société Contre la Cruauté envers les Animaux est appelée Veeweyde et ce nom est devenu celui sous lequel désormais l’on désigne la société. Toujours en 1908, Jules Ruhl crée le premier service d’enlèvement d’animaux à domicile… qui s‘effectuait en carriole, le seul moyen de transport que Veeweyde disposait alors !

C’est également Jules Ruhl qui a fondé la revue Nos Meilleurs Amis, où il plaide en faveur des animaux. Il rédigeait seul tous les articles ! Mais Jules Ruhl n’a pas eu que des amis : en cette période d’avant-guerre 1914-1918, il avait des adversaires dont le but, pour certains, était d’obtenir le maximum de rendement des animaux pour le tractage de leurs chariots et voitures. Pensons aux sort réservé aux chevaux dans les mines de charbon par exemple… Mais Jules Ruhl est convaincant et son travail commence à payer : en mars 1929, il remporte une écrasante victoire en obtenant la promulgation de la loi protégeant les animaux. Il en avait rédigé le texte lui-même !

Jules Ruhl est resté à la pointe du combat contre la cruauté envers les animaux pendant 28 ans, jusqu’à ce jour fatal du 31 décembre 1936 : Jules Ruhl meurt des suites d’un accident à la gare du Midi, à Bruxelles, alors qu’il contrôlait le transport de quelques chevaux à destination de Paris.

Grâce à lui et à son œuvre, des millions d’animaux ont échappé à une souffrance barbare.

Son but, qui est encore et toujours  le nôtre aujourd’hui, est de combattre en tout lieu et toute circonstance les souffrances infligées aux animaux, quels qu’ils soient.

Mais malgré le décès de son fondateur, la SRPA Veeweyde continue à se développer, notamment grâce aux nombreux appuis de hauts personnages et l’intérêt profond du premier souverain de Belgique, Léopold Ier.